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PARLONS GRAND-MERE (Djibril Diop Mambéty, 1975)
Fünfzehn Jahre nach TOUKI BOUKI kehrt Djibril Diop Mambéty hinter eine Kamera zurück, um zwei Dinge zu filmen, die ihm am Herzen liegen: Kino und Kinder. Das Kino, dem er hier seinen Tribut zollt, ist das seines jungen Freundes Idrissa Ouedraogo, der gerade Yaaba, seinen zweiten Spielfilm, dreht; das Kino ist auch Burkina Faso, das einzige Land Westafrikas, das - unter dem Anstoß von Thomas Sankara - eine echte "Filmindustrie" mit Strukturen für Produktion, Unterstützung, Regie und Vertrieb von Werken entwickelt hat. Indem Djibril Diop Mambéty an die Dreharbeiten zu diesem burkinischen Film über eine Großmutter und zwei Kinder erinnert, setzt er die Beziehung des heutigen Afrikas zur Kindheit - seine zweite Leidenschaft - ins Bild. Der Filmemacher gründete die Yaadikone-Stiftung für Kinder und Natur in Dakar, benannt nach einem senegalesischen "Robin Hood", der ein hartes Leben für die Kolonisten führte und gegen alle Ungerechtigkeiten kämpfte. Diese Stiftung will Kinder verteidigen und ihnen durch gezielte Initiativen ermöglichen, dem Verlassenwerden und Vergessen zu entkommen. Nüchtern betrachtet ist PARLONS GRAND-MERE also weniger ein Dokumentarfilm als vielmehr ein Filmgedicht, ein Filmmanifest über Kino, Kinder und Afrika.
Fifteen years after TOUKI BOUKI, Djibril Diop Mambéty gets back behind a camera to film two things that are close to his heart: cinema and children. The cinema, to which he pays tribute here, is that of his young friend Idrissa Ouedraogo, who is currently shooting Yaaba, his second feature film; the cinema is also Burkina Faso, the only country in West Africa to have - under the impetus of Thomas Sankara - developed a real film "industry" with structures for production, support, direction and distribution of works. By evoking the filming of this Burkinabe film about a grandmother and two children, Djibril Diop Mambéty puts into image the relationship of contemporary Africa with childhood - his second passion. The filmmaker created the Yaadikone Foundation for Children and Nature in Dakar, named after a Senegalese "Robin Hood" who led a hard life for the colonists and fought against all injustices. This foundation intends to defend children and enable them, through specific initiatives, to escape abandonment and oblivion. Soberly, PARLONS GRAND-MERE is thus less a documentary than a film-poem, a film-manifesto on cinema, children and Africa.
Quinze ans après TOUKI BOUKI, Djibril Diop Mambéty se remet derrière une caméra pour filmer deux choses qui lui tiennent à coeur: le cinéma et les enfants. Le cinéma, auquel il rend ici un hommage sensible, c’est celui de son jeune ami Idrissa Ouedraogo, qui est en train de tourner Yaaba, son deuxième long-métrage; le cinéma, c’est aussi le Burkina-Faso, seul pays d’Afrique de l’Ouest à avoir — sous l’impulsion de Thomas Sankara — développé une véritable «industrie» cinématographique avec des structures de production, de soutien, de réalisation et de diffusion des oeuvres. En évoquant ainsi le tournage burkinabé de ce film sur une grand-mère et deux enfants, Djibril Diop Mambéty met en image le rapport de l’Afrique contemporaine avec l’enfance – sa deuxième passion. Le cinéaste a en effet créé à Dakar la fondation Yaadikone pour l’enfance et la nature, du nom d’un «Robin des bois» sénégalais qui avait mené la vie dure aux colons et lutté contre toutes les injustices. Cette fondation entend défendre les enfants et leur permettre, par des initiatives ponctuelles, d’échapper à l’abandon et à l’oubli. Sobrement, PARLONS GRAND-MERE est ainsi moins un documentaire qu’un film-poème, un film-manifeste sur le cinéma, les enfants et l’Afrique.
ERICH (Karin Bachmann)
Erich ist eigentlich mein Feind. Er politisiert ganz am rechten Rand, ich am linken. Er will mein autonomes Kulturzentrum schliessen, ich seine Partei abschaffen. Für ihn bin ich eine Terroristin. Und ich würde ihn eigentlich gerne terrorisieren, aber da dies bekanntlich nichts bringt, versuche ich dieses fremde Wesen zu erkunden.
Eric is my enemy. Politically, he is very rightwing; I am very left-wing. He is all for sending foreigners home; I am all for legalising illegal immigrants. He wants to shut down my independent cultural centre; I want to see his party banned. For him I am a terrorist. I would like to terrorise him, however generally it is not worthwhile. Therefore I try to learn more about him.
Erich est mon ennemi. Il est de droite, moi de gauche. Sa politique va à l'encontre des étrangers, moi je m’engage pour la cause des sans-papiers. Il veut fermer mon centre culturel autonome. Et moi abolir son parti politique. Pour lui, je suis une terroriste. En effet, j’aimerais bien le terroriser. Mais cela ne donne rien. J’essaie alors d'en savoir plus sur cette étrange créature.
GOSSENREITER (Marcel Wyss)
Was bleibt übrig, wenn ein Mensch stirbt? Das unkonventionelle Porträt über den verstorbenen Berner Architekten Kurt Gossenreiter geht dieser Frage nach. Der Film begibt sich forschend und neugierig auf Spurensuche zurück in Gossenreiters Vergangenheit und zeichnet eine bunte Kollage dieser facettenreichen und ambivalenten Persönlichkeit. Der Film eröffnet Raum für die eigene Reflektion, greift Sinnfragen auf und räsoniert über die Dringlichkeit der eigenen Träume.
Kurt Moritz Gossenreiter lived his life to the fullest, always exploring and inventing, always following his dreams without compromise, and always speaking his mind. This unconventional portrait and colorful collage of his multi-faceted and controversial personality invites the audience to reflect on their own life decisions and hopes to inspire more courage and determination.
Que reste-t-il lorsque meurt un humain? C’est la question que tente de résoudre ce portrait non conventionnel de Kurt Gossenreiter, architecte bernois décédé. Curieux et investigateur, le film part à la recherche de détails dans le passé de Kurt Gossenreiter, traçant un collage bigarré de cette personnalité riche et complexe, mais aussi ambivalente. Le film laisse la place à la réflexion individuelle, pose des questions de sens et raisonne sur la nécessité des rêves personnels.
CYCLIQUE (Frédéric Favre)
Der Film taucht in die Welt der Fahrradkuriere in Lausanne ein und lässt uns hautnah am Leben dreier Kuriere teilhaben, die alle an einem Wendepunkt ihres Lebens stehen. Ein Film über das Älterwerden und die Suche nach dem eigenen Platz in dieser Welt.
Immersed in the world of the bicycle messengers of Lausanne, the film lets the viewer participate in the lives of three messengers who find themselves at a turning point. The film takes us on a rollercoaster of decisions and lets us participate in some of the most intimate moments in the lives of Caroline, Raph and Matila. It addresses the difficulties of finding your place in this world.
Tourné en immersion dans l'univers des coursiers à vélo de Lausanne, le film offre un aperçu intime de la vie de trois coursiers pendant une phase décisive de leur existence. Caroline, Raph et Matila laissent le spectateur prendre part à ces grandes décisions de la vie et abordent les questions sensibles liées à la difficulté de grandir et au fait de trouver sa place dans le monde.
CHURCH OF MONEY (Heinz Gubler)
L'artiste Anna Poetter, qui se fait aussi appeler Antje Stewart dans le film, se lancera dans un pèlerinage "sur la piste de l'argent" en 2014. Dans une charrette à bras, elle transporte toutes sortes de choses utiles pour son voyage : une tente, des applications techniques, des vêtements, des fournitures d'urgence. Portant un manteau de pèlerin, une perruque, un chapeau et une sorte de costume de safari, elle se transforme en une figure artistique qui accède aux personnes les plus diverses et les séduit pour leur parler de la signification de l'argent. Elle voyage sans argent, ou n'a qu'une liasse d'argent à donner.
The Artist Anna Poetter, who calls herself Antje Steward once in the movie, sets off on her pilgrimage „on the trace of money“ in 2014. In a handcart she carries all kinds of useful for the journey: a tent, technical applications, clothes and food. With a pilgrimage coat, a wig, hat and a kind of Safari suit she transforms into a art figure, which gains access to any kind of people and tempts them to talk about the meaning of money. She travels without any money respectively only with token money to give away.
L'artiste Anna Poetter, qui se fait aussi appeler Antje Stewart dans le film, se lancera dans un pèlerinage "sur la piste de l'argent" en 2014. Dans une charrette à bras, elle transporte toutes sortes de choses utiles pour son voyage : une tente, des applications techniques, des vêtements, des fournitures d'urgence. Portant un manteau de pèlerin, une perruque, un chapeau et une sorte de costume de safari, elle se transforme en une figure artistique qui accède aux personnes les plus diverses et les séduit pour leur parler de la signification de l'argent. Elle voyage sans argent, ou n'a qu'une liasse d'argent à donner.