Geschichte der Nacht

Streaming:
Pass:Geschichte der Nacht
720p,540p - ST -


Voir nos films en streaming (flat rate):

artfilm.pass 1
pour 1 jour 5 CHF
artfilm.pass 30
pour 30 jours 12 CHF
artfilm.pass 365
pour 365 jours 80 CHF

Voir aussi:
booklet-gdn.pdf

ISAN: 0000-0000-CE5A-0000-1-0000-0000-Y

Geschichte der Nacht
CH 1979 63'

Réalisation: Clemens Klopfenstein
Scénario: Clemens Klopfenstein
Image: Clemens Klopfenstein
Montage: Hugo Sigrist, Clemens Klopfenstein

Clemens Klopfenstein 1979 63'

GESCHICHTE DER NACHT (HISTOIRE DE LA NUIT) est un film d'une heure, co-produit par l'INA et réalisé, après un an de tournage, par le cinéaste suisse allemand Clemens Klopfenstein. C'est un des plus beaux films vus à Berlin et un de ceux dont il est le plus difficile de parler. Ici, c'est par définition que le sujet, la nuit, est inépuisable. Il s'agit de la nuit dans les villes, petites ou grandes, bourgs ou métropoles, silencieuses ou sonores, mortes ou agitées. Chacun reconnait ce qu'il peut: New York, Istanbul, la Grèce, Belgrade peut-être... Le montage de Klopfenstein, non-systématique, non métaphysique, reste, lui aussi, très mystérieux. Car filmer la nuit c'est faire soudain rimer la nuit filmée avec la nuit réelle de la salle de cinéma, c'est faire déborder le film sur la vie (j'avoue pour ma part avoir délibérément manqué le dernier métro et traversé une partie de Berlin en pleine nuit malgré la neige). C'est aussi ramener notre perception à ce moment improbable de l'histoire du cinéma, entre «muet» et «parlant», moment où se matérialisent nos hallucinations auditives.
Serge Daney, CAHIERS DU CINEMA, No. 299, avril 1979

"Avec GESCHICHTE DER NACHT (HISTOIRE DE LA NUIT), Klopfenstein a réussi l'irruption dans le domaine du film expérimental: on y découvre des scènes de nuit filmées dans différentes grandes villes de dix-neuf pays européens, où ombres et lumière tiennent un grand rôle (le grain très apparent du film accentue l'effet nocturne).
Il s'agit d'architectures nocturnes où les rues se lisent autrement qu'à la lueur vivante du jour; presque vides, elles concentrent pourtant autant de présences disparues. Ces lieux anodins deviennent ainsi des lieux de mémoires fantasmés."
Cinéma Spoutnik



3.15.4.42