Es ist kalt in Brandenburg (Hitler töten)

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Solothurn 1996

Es ist kalt in Brandenburg (Hitler töten)
CH 1980 140'

Réalisation: Villi Hermann, Niklaus Meienberg, Hans Stürm
Scénario: Villi Hermann, Niklaus Meienberg, Hans Stürm
Image: Hans Stürm
Son: Villi Hermann
Montage: Villi Hermann, Niklaus Meienberg, Hans Stürm
Musique:: Frank Wolff
Production: Villi Hermann, Niklaus Meienberg, Hans Stürm, Filmkollektiv Zürich

Villi Hermann, Niklaus Meienberg, Hans Stürm 1980 140'

Maurice Bavaud est né à Neuchâtel le 15 novembre 1916. Son père était facteur, sa mère tenait un petit commerce de légumes. Condamné à mort le 18 décembre 1939 par le « Volksgerichtshof » de Berlin, il a été décapité le 14 mai 1941 à la prison de Berlin-Plötzensee. D’éducation strictement catholique, Maurice Bavaud, qui avait fait un apprentissage de dessinateur technique à Neuchâtel répondait, en rentrant au séminaire de Saint Ilan (Bretagne) à une vocation tardive de missionnaire. C’est là qu’il a pris la décision de se rendre en Allemagne et de tuer Hitler. Armé d’un pistolet, il essaya à Berlin, à Berchtesgaden et à Munich d’approcher le Führer – en vain. Finalement, sans billet et sans argent, il est arrêté par la Gestapo dans le rapide Munich-Paris. Mais quelles étaient ses motivations ? Qui était en réalité Maurice Bavaud ? 
Le personnage de Maurice Bavaud n’a jamais fait partie de la conscience collective. Seul Rolf Hochhuth, en 1976 dans un discours à Bâle, intitulé « Tell 38 » a fait connaître le cas de Maurice Bavaud au grand public. Ce sont ces analyses qui ont poussé Villi Hermann, Nicolas Meienberg et Hans Stürm à rechercher les traces de Maurice Bavaud. 
Au début du travail cinématographique, l’histoire n’était qu’une liasse de documents qui retraçaient un cas « criminel » et historique. Mais l’analyse cinématographique de ce cas devait se révéler très fertile. Plus les auteurs s’investissaient, et plus ils approfondissaient leur relation : à la mentalité et aux individus de l’époque – au climat politique et aux individus d’aujourd’hui, la démarche biographique est devenue, durant cette recherche des traces, un champ historique étendu, aussi bien temporellement que géographiquement, champ dans lequel le fascisme plongeait ses racines.

IT :

Maurice Bavaud è nato a Neuchâtel il 15 novembre 1916. Suo padre era un postino e sua madre gestiva un piccolo negozio di verdure. Condannato a morte il 18 dicembre 1939 dal "Volksgerichtshof" di Berlino, fu decapitato il 14 maggio 1941 nella prigione di Berlino-Plötzensee. Maurice Bavaud, che era stato educato come cattolico romano, aveva completato un apprendistato come disegnatore tecnico a Neuchâtel e stava tornando al seminario di Saint Ilan (Bretagna) in risposta a una tardiva vocazione missionaria. Fu lì che prese la decisione di andare in Germania e uccidere Hitler. Armato di pistola, tentò a Berlino, Berchtesgaden e Monaco di avvicinare il Führer - invano. Alla fine, senza biglietto e senza soldi, fu arrestato dalla Gestapo sul treno veloce da Monaco a Parigi. Ma quali erano le sue motivazioni? Chi era Maurice Bavaud nella realtà? 
Il personaggio di Maurice Bavaud non ha mai fatto parte della coscienza collettiva. Solo Rolf Hochhuth, in un discorso a Basilea nel 1976 intitolato "Tell 38", portò Maurice Bavaud all'attenzione del grande pubblico. Furono queste analisi che spinsero Villi Hermann, Nicolas Meienberg e Hans Stürm a cercare tracce di Maurice Bavaud. 
All'inizio del lavoro cinematografico, la storia era solo un fascio di documenti che descrivevano un caso "criminale" e storico. Ma l'analisi cinematografica di questo caso doveva rivelarsi molto fertile. Più gli autori investivano, più approfondivano il loro rapporto: con la mentalità e con gli individui del tempo - con il clima politico e con gli individui di oggi, l'approccio biografico diventava, durante questa ricerca di tracce, un campo storico esteso, sia temporalmente che geograficamente, un campo in cui il fascismo aveva le sue radici.



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